Lorsque vous organisez des réunions industrielles, faites des discours, montez des diaporamas et autres activités diverses pendant 50 ans, certains moments embarrassants se déroulent sous vos yeux. Qu'ils vous impliquent personnellement est un plaisir affligeant.
Les danseurs
Lors de l'une de mes premières productions de théâtre industriel (une pièce de théâtre avec des segments audiovisuels), nous avions engagé une douzaine de danseurs pour préparer le dévoilement du nouveau produit.
Comme je savais tout ce qu'il y avait à savoir à l'âge de 22 ans, je savais que je voulais qu'il y ait un brouillard de fumée sur la scène. Je suis allé voir le régisseur et lui ai demandé : "Je veux de la glace sèche." Le régisseur m'a jeté un regard condescendant et a dit : "Mais Brien..." J'ai crié : "De la glace sèche, de la glace sèche !"
J'ai eu ma glace sèche. Et les danseurs sont tombés partout sur le sol. La glace carbonique est mouillée.
L'audiovisuel instantané
Autrefois, on prenait des diapositives lors d'une réunion et on les compilait pour en faire un "audiovisuel instantané" qui était projeté lors du banquet de clôture. Ainsi, si la réunion durait trois jours, nous prenions des diapositives les deux premiers jours et préparions les plateaux avec ces diapositives, n'attendant que l'arrivée du dernier lot pour pouvoir montrer les événements jusqu'au banquet de clôture.
Comme j'étais seul à cette réunion, je savais que les diapositives que j'avais prises une heure ou deux auparavant allaient arriver du laboratoire par courrier. Pour faire le plus de préparation possible, j'ai utilisé des diapositives à écrire pour remplacer les vraies diapositives. (Les diapositives à écrire étaient des diapositives recouvertes d'un matériau translucide permettant d'écrire dessus et de les projeter si nécessaire.
Sur l'une de ces diapositives, j'avais écrit "Presidents Big-Ass Wife". J'ai oublié de retirer cette diapositive du plateau et elle a été projetée à la vue de tous. Heureusement, personne n'a pu lire mon écriture.
Le discours
Je faisais un discours devant Women in Communication à Milwaukee, et je parlais de la direction des annonceurs pendant les sessions d'enregistrement de voix off. J'expliquais qu'une bonne session impliquait de nombreuses prises différentes, c'est-à-dire des tentatives de la part de l'annonceur et du réalisateur pour que tout soit parfait.
Puis j'ai dit (avec une note de mépris) "à moins, bien sûr, que vous ne soyez Earl Johnson", un annonceur connu pour sa capacité à vous dire après une prise, "C'est doré, mon pote !", ce qui signifie que c'est tout ce qu'il allait lire pour cette ligne. Il avait une si bonne voix que la plupart des gens s'en accommodaient, mais je préférais utiliser des acteurs, pas des annonceurs. Donc, dénigrement.
Après le discours, une femme s'est approchée de moi et m'a dit : "Je suis Mme Earl Johnson." Uh-oh.
"Je veux juste vous remercier pour les choses gentilles que vous avez dites sur mon mari", a-t-elle ajouté.
"Euh, tout le plaisir est pour moi", ai-je dit.
Golden, Pal.